Une Touche d'Optimisme

L'âge d'or

Le calme voluptueux envahit le jardin

On entend dans le vague gueuler les gamins

Les arbres bruissent au passage du mistral

Qui vient nous caresser en légère rafale

Les pieds en éventail, je regarde la mer

Ecoutant le silence, symphonie du désert

Le poids de ma conscience s’évapore un instant

Etrange sensation du bien-être insouciant

Le bruit reprend sa place, presque insidieusement

On entend les vagues happant les enfants

Et le vent, si sage, se met à tournoyer

Emportant avec lui notre tranquillité

Et je regarde le ciel qui semble s’effondrer

Ecoutant le tonnerre qui au loin vocifère

Et je reprends conscience, le regard affolé

Etrange sensation d’un dur retour sur terre

Le calme est balayé et le bruit devient Roi

On entend les enfants hurler au désarroi

Le vent si en colère se mue en ouragan

Nous plongeant peu à peu face à nos pires tourments

Et je n’regarde plus, je suis comme emporté

Et je n’écoute plus, le bruit semble cesser

Peu à peu je comprends, il est trop tard alors

C’était pourtant si bien, c’était mon âge d’or

Issue de l'album

En avant pour demain