L'âge d'or
Le calme voluptueux envahit le jardin
On entend dans le vague gueuler les gamins
Les arbres bruissent au passage du mistral
Qui vient nous caresser en légère rafale
Les pieds en éventail, je regarde la mer
Ecoutant le silence, symphonie du désert
Le poids de ma conscience s’évapore un instant
Etrange sensation du bien-être insouciant
Le bruit reprend sa place, presque insidieusement
On entend les vagues happant les enfants
Et le vent, si sage, se met à tournoyer
Emportant avec lui notre tranquillité
Et je regarde le ciel qui semble s’effondrer
Ecoutant le tonnerre qui au loin vocifère
Et je reprends conscience, le regard affolé
Etrange sensation d’un dur retour sur terre
Le calme est balayé et le bruit devient Roi
On entend les enfants hurler au désarroi
Le vent si en colère se mue en ouragan
Nous plongeant peu à peu face à nos pires tourments
Et je n’regarde plus, je suis comme emporté
Et je n’écoute plus, le bruit semble cesser
Peu à peu je comprends, il est trop tard alors
C’était pourtant si bien, c’était mon âge d’or
Issue de l'album
En avant pour demain
1Maman2:46
2En chantant2:43
3C'est ainsi3:33
4Sur scène4:19
5Je me vois à dix ans2:33
6Et je deviens3:03
8L'âge d'or2:38
9Profession d'foi3:14
10Les artistes3:02
11En avant pour demain3:06
12Mais dansons3:21
13Amen (Le suicide)4:04