Une Touche d'Optimisme

D'aussi loin que je me souvienne

D’aussi loin que je me souvienne, on a toujours aimé chanter,

Parler d’amour et de belles filles, le vin subtil à nos palais.

On chantait la bohème avant même de l’avoir vécue,

L’appel du large et des marins, ah ça on l’a toujours voulu.

Et quand les soirs aux vents légers, sur une scène ou sur l’bitume,

On crie, on pleure et on s’embrasse, c’est de tous ces parfums qu’on hume.

D’aussi loin que je me souvienne, on a toujours aimé danser,

Enlacés l’un à l’autre, dans l’ivresse d’une folle soirée.

Tes yeux de braise qui me dévorent, c’est la vie qui se consume,

La mort aux trousses, le temps qui passe, ce sont les étoiles qui s’allument.

Alors quand chante la derbouka, on oublie un instant nos peines, nos peines,

Et c’est toi qui pour une minute, deviens de tous notre reine.

La fête et la musique, c’est notre liberté,

La route et la scène, notre façon d’exister.

Bohémiens, saltimbanques, musiciens ou chanteurs,

Peu importe le terme, tant que vient le bonheur.

D'aussi loin que je me souvienne, on a toujours aimé la vie,

Même si parfois et c'est cruel, elle nous a volé nos amis.

Et si on chante et si on danse, on le fait aussi pour eux,

Eux qui d'là-haut doivent bien s'marrer de nous voir être si peu sérieux.

Et quand nos chansons montent aux cieux, ils les reprennent tous en chœur, tous en chœur,

Et moi j'les chant’rai au bon Dieu, dès lors que s’ra venue mon heure.

La fête et la musique, c’est notre liberté,

La route et la scène, notre façon d’exister.

Bohémiens, saltimbanques, musiciens ou chanteurs,

Peu importe le terme, tant que vient le bonheur.

Issue de l'album

D'aussi loin que je me souvienne...