Une Touche d'Optimisme

Le goût du bonheur

De souffrance en souffrance, nous en avons connu

Des heures sombres et fichues.

Et d'errance en errance, nous nous sommes perdus,

Pauvres, tristes et battus.

De cercueil en cercueil, c'est la joie qu'on enterre,

C’est la mort qui prospère.

Et c'est de deuil en deuil que l'espoir s'amenuise

Et que les corps s'épuisent.

Mais que viennent enfin irradier dans nos cœurs

Les parfums savoureux et le goût du bonheur.

De mépris en mépris, c'est les autres qu'on condamne,

L’humanité qui fane.

Et d'ennemi en ennemi, c'est soi-même qu'on agresse

Et notre âme qu’on blesse.

De silence en silence, on a baissé les yeux,

On est devenus vieux.

Et dans l'indifférence, sans avoir combattu,

Nous avons tout perdu.

Mais que viennent enfin irradier dans nos cœurs

Les parfums savoureux et le goût du bonheur.

« Ecoutez, écoutez vous tous

Cette clameur qui monte dans nos rangs,

Ce son n’a pas de nom

Comme le bruit du vent dans les feuilles,

Comme celui de la pluie sur le pavé.

Ce son n’a pas de nom mais il est un signal,

Celui de la force du peuple quand il surgit dans son histoire.

Allez, que viennent les jours heureux et le goût du bonheur ! »

Mais d'aurore en aurore, nous avons tant d'envie,

Tant de force de vie.

On sent en nous éclore la fleur de l'espérance,

Un bouquet de croyances.

Pour que viennent enfin irradier dans nos cœurs

Les parfums savoureux et le goût du bonheur.

Pour qu'ils viennent ! Pour qu’ils viennent !

Pour qu’ils viennent ! Pour qu’ils viennent !

Issue de l'album

D'aussi loin que je me souvienne...