Une Touche d'Optimisme

Dieu et moi

Il se trimballe entre la Comédie et la gare

Avec son baluchon et sa bouteille de pinard

Il n'a pas de maison où habiter

Et n'a pas d'horaires fixes à respecter

Il va où bon lui semble, où le mène le vent

Dans les bras d'une femme ou ceux de sa maman

Et il chante l'amour pour gagner quelques pièces

Il chante toujours avec autant d'allégresse

Il chante sa liberté, celle d'être un homme vrai

Celle de n'jamais savoir où il pourrait bien aller

Il discute très souvent seul à seul avec Dieu

Et on l'prend pour un fou, mais un fou heureux

Ils se parlent de la vie, du beau temps et d'la pluie

Ils s'parlent de religion, de guerre et de belles filles

Ils disent que rien ne vaut le sourire d'un enfant

Et qu'on ferait mieux de tous en faire autant

Ils crient leur dégoût de la nature humaine

Ils crient leur dégoût mais sans jamais de haine

Il crie sa liberté, celle d'être un homme vrai

Celle de n'jamais savoir qui il pourrait bien rencontrer

Parfois des policiers lui demandent ses papiers

Des papiers qu'il n'a pas puisqu'il les a brûlés

Alors il leur explique sa façon d'penser

Que lui n'appartient pas à un état français

Et que son humble vie est son bien l'plus précieux

Et qu'la lui contrôler c'est lui en enlever un peu

Alors il hurle de plus belle son envie de vivre

Il hurle de plus belle à en devenir ivre.

Il hurle sa liberté, celle d'être un homme vrai

Celle de ne jamais savoir qui il pourrait bien rencontrer

Il hurle sa liberté, celle d'être un homme vrai

Celle de ne jamais se soumettre à quelconque autorité

Issue de l'album

Le dernier des grands rois