Ma vie hélas
Ma vie a commencé sous les meilleurs auspices
De petits jeux d'enfants en énormes caprices
Le bonheur accroché à mon cœur innocent
Quelques peines bien sûr, comment faire autrement ?
Mais ma vie était simple comme un match de foot
Y'a un vainqueur et un perdant, très peu de doutes
Et l'insouciance d'avoir une vie pleine devant soi
La mort, la maladie, tout ça n'existe pas.
Et ma vie a changé au gré de mes errements
De tristesses passagères en dépression profonde
Avec cette impression de porter le poids du monde
Alors que pour les autres on est insignifiant.
Et j'ai trouvé des mots, j'en ai fait des chansons
Exorcisé la peur de mourir comme un con
Dans la solitude glaciale d'une maison de retraite
Me laissant dépérir jusqu'à en perdre la tête.
Il n'y a point de salut pour un homme sans passion
Alors j'ai aimé les femmes bien plus que de raison
Et ma vie chaotique dissoute dans la vodka
M'apparaissait alors comme un rêve éthéré.
Mais tout rêve a une fin j'ai pu le constater
Et j'étais rattrapé par mes gueules de bois
Mes souvenirs brumeux de ces baisers brouillons
Donnés à toutes ces filles dont j'ignore le prénom.
Et si jamais vous nous rencontrez, ma vie et moi
Ne soyez pas choqué, car ma vie est mon choix
C'est là bien l'essentiel même si c'est dur parfois
Mais l'équilibre est là, je ne perdrai pas la foi.
De croire que mes colères nourrissent mes amours
De sentir que mes pleurs construisent ma personne
Et que s'il faut se battre un peu plus chaque jour
C'est comme ça qu'on grandit et qu'on devient un homme.
Issue de l'album
Le dernier des grands rois
1Le oud de mon père3:51
2Ma vie hélas2:44
4Joyeux bordel3:07
5Le dernier des grands rois4:28
6Papy4:39
7Dieu et moi3:12
9En pensant à demain3:36
10Je n'irai pas voter demain3:13
11Katrina2:46
12L'effarouchée3:40