Une Touche d'Optimisme

Avec ma gueule

Je ne sais pas où ça commence,

Je ne sais plus où ça finit.

Je t'ai connu j'étais petit ,

Je sortais à peine de l'enfance.

Et puis les années ont passé

Et nos corps se sont rapprochés,

J'ai trouvé un peu de repos,

Dans ton regard, contre ta peau.

Depuis tu me couches le soir,

Quand mes bouteilles de désespoir,

Me font pleurer, me font gémir

Et qu'il est l'heure d'aller dormir.

Avec ma gueule qui l'ouvre trop,

Avec mon cœur qui veut t'aimer,

Tu m'as ouvert un soir d'été,

La porte de la chambre du haut.

Avec la colère comme ami,

Mes rêves étaient tachés de gris.

J'avais si peur moi l'homme-enfant,

Que je n'voulais pas dev'nir grand.

Et puis tu m'as apprivoisé,

Tes mains sont devenues mes mains,

Dans ton regard j'étais moins laid,

J'avais moins peur des lendemains.

Depuis tu me couches le soir,

Quand mes bouteilles de désespoir,

Me font pleurer, me font gémir,

Et qu'il est l'heure d'aller dormir.

Avec ma gueule qui l'ouvre trop,

Avec mon cœur qui veut t'aimer,

Tu m'as ouvert un soir d'été,

La porte de la chambre du haut,

Je ne sais plus où ça commence,

Je ne sais pas où ça finit.

Je t'ai connu j'n'étais personne

Et me voilà devenu homme.

Avec ma gueule qui l'ouvre trop,

Avec mon cœur qui veut t'aimer,

Tu m'as ouvert un soir d'été ,

La porte de la chambre du haut.

Issue de l'album

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