Une Touche d'Optimisme

Rappelle-toi mon frère

Rappelle-toi mon frère, de nos journées d'enfants,

Du couscous de ta mère, d'une vie sans argent.

J'n'allais pas à la messe, tu étais musulman,

C'était l'âge des promesses et des pactes de sang...

Rappelle-toi mon frère, combien on se marrait,

Malgré la vie sévère et les tours des cités.

Ton maillot de Zidane que tu portais tout l'temps,

Le drapeau algérien qui flottait dans le vent.

Qu'a-t-il pu se passer pour que tu le deviennes ?

Assassin, meurtrier, devant Dieu, tant de haine ?

Rappelle-toi mon frère, de nos jeux insouciants,

De nos premières bières à l'abri des parents,

Des premiers groupes de rap qui parlaient de nos vies,

Quand on n'était pas cap' d'aller parler aux filles.

Rappelle-toi mon frère, combien on se marrait

Malgré la vie sévère et les tours des cités.

Ton maillot de Zidane que tu portais tout l'temps

Le drapeau algérien qui flottait dans le vent.

Qu'a-t-il pu se passer pour que tu le deviennes ?

Assassin, meurtrier, devant Dieu, tant de haine ?

Rappelle-toi mon frère, combien je t'ai aimé,

À quel point je l'espère, toi aussi tu m'aimais.

Laisse tomber ta colère, vois, je te tends les bras

Baisse ce revolver, tu vaux mieux que tout ça.

Rappelle-toi mon frère, combien on se marrait

Malgré la vie sévère et les tours des cités.

Ton maillot de Zidane que tu portais tout l'temps

Le drapeau algérien qui flottait dans le vent.

Qu'a-t-il pu se passer pour que tu le deviennes ?

Assassin, meurtrier, devant Dieu, tant de haine ?

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