Une Touche d'Optimisme

J'avais pourtant mon fusil, lorsqu'ils sont arrivés,

Et j'ai eu beau me battre comme un chien enragé,

Ils m'ont volé ma terre, ma femme et mes enfants.

Je ne sais pas vraiment, pourquoi moi, pourquoi nous,

Ils ont frappé si fort qu'ils m'ont brisé le cou,

Ils m'ont volé ma terre, ma femme et mes enfants.

Je n'étais qu'un brave homme, un bon père de famille,

La guerre a éclaté mais je n'suis pas parti,

Ils m'ont volé ma terre, ma femme et mes enfants.

J'aimais tell'ment mes champs, les mêmes qui m'ont vu naître

Je ne pouvais quitter la ville de mes ancêtres,

Ils m'ont volé ma terre, ma femme et mes enfants.

Aujourd'hui je repose dans cette fosse commune,

Le bruit des bottes résonne, attise ma rancune,

Ils m'ont volé ma terre, ma femme et mes enfants.

Et j'espère que mes frères me vengeront un jour,

Que trépass'ra l'ennemi au son lourd des tambours,

Qu'on lui vole sa terre, sa femme et ses enfants.

Qu'on lui vole sa terre, sa femme et ses enfants.