Une Touche d'Optimisme

L'orphelin

Je n'avais pas de père mais tu l'es devenu

En épousant ma mère qui m'avait déjà eu.

Tu as tendu la main à cette moitié d'orphelin

Et j'ai su dans l'instant t'ouvrir mon cœur d'enfant.

Mon père je l'ai perdu, je n'avais pas deux ans

Et c'est toi l'inconnu qui devint mon parent

Tu m'as ouvert tes bras comme un père à son fils

Pour que je m'y blottisse, tu m'as parlé tout bas.

Mon papa, ça ne peut être que toi

Toi qui m'as tant aimé, moi qui n'ai pas tes traits

Mon papa, ça ne peut être que toi

Toi qui m'as tant aimé, moi qui t'ai tant aimé.

Tu fus plus qu'un tuteur pour grandir sans encombre.

J'ai marché dans tes pas, j'ai grandi dans ton ombre

Et Dieu sait quel enfant je serais devenu

Si tes mains de géant ne m'avaient pas soutenu.

Et même si mon vrai père me manque quelque fois,

Tu restes mon repère, celui qu'j'appelle papa

Et d'être ton gamin, cela me rend très fier

Moi qui encore hier n’étais qu'un orphelin,

Mon papa, ça ne peut être que toi

Toi qui m'as tant aimé, moi qui n'ai pas tes traits

Mon papa, ça ne peut être que toi

Toi qui m'as tant aimé, moi qui t'ai tant aimé.

Issue de l'album

Entendez la rumeur